Des gens en moto qui roule sur du blé en klaxonnant des produits laitiers. Je pouvais les voir au loin alors que mon indécente piraterie tirait à sa fin. Ne pas faire de bruit durant tout le trajet, aucune plainte ni même de réflexions désobligeantes envers les odeurs et leurs responsables. Le perver soleil du matin dont on déteste décrire la luminosité se pointe par le fenêtre pour venir crever des yeux passagers et les miens. À quoi, de suite, je me retourne pour effectivement voir les motocyclistes. Ceux-là qui me semblent plus gros une fois sur un coin de fermeté, la terre.

La grosseur : il ne s'agit pas de peur. Il s'agit d'être plus sage et de savoir quand courir... il y aurait donc ignorance partout en cet endroit puisque personne ne fait course ici. On marche, on tétine de l'herbe entre ses lèvres, on fait semblant de vouloir rappeler son chien, on discute avec un collègue de travail pour ne pas voir le travail qui confère le collègue.
Curieux endroit aux contours familiers, ça goûte pas mal du tout. Reste à savoir si je peux maintenir le rythme des découvertes car l'examen au retour m'attend déjà : "Où étais-tu? Pourquoi? Répète sans nourriture dans ta bouche cette fois."
J'ai tout un deltaplane de justifications à construire pendant que je suis ici. "J'ai découvert et exploré par accident" pourrait être une armature intéressante à mon aéronef il me semble.
Un chien qui mange un chien qui mange.
Il fait beau soleil dehors alors je salutationne mes amis les banquiers de l'autre côté de la rue et retourne faire un somme furet : 20 heures par jours valent mieux que 19 qui, elles-mêmes, valent mieux dans l'esprit que sous les yeux.
Prenez soin de vos sommeils.
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