3 mai 2010

Faut mettre de l'encre dans son stylo

L'été, l'école est fermée.

J'ai signé l'inscription sur le sourire du monsieur qui m'a tendu les explications.

Après une journée de lecture et de discussions mondaines, je constate l'état zombifique de l'établissement : Plus vide de vie que de mort mais une impression de soif de cerveau malgré tout.

Est-ce que j'ai aimé? Oui puisque non stress. Zéro pipi nerveux. Oui parce que l'école pleine de gens gentils, c'est comme l'école à la maison si ta famille peut se faire aimer par toi.

Bientôt, mon trimaran musical et moi, nous partirons pour l'aventure. Une sortie scolaire en terrain horizontal et/ou montagneux. Le trimaran est un mensonge en passant.

"[...] it's land so that means it's... you know... like dirt ... that's... horizontal"-Mitch Hedberg

J'avais pas oublié la routine temporelle. Je la réincorpore avec un sourire et presque confiance.

"Retourne ton dos" que je me dis alors qu'en fait je pense à ma tête/cou et là je discute de la sortie scolaire: "Regarde les bagages vides de vêtements. Tu ne pourras pas t'habiller de bonnes intentions petit furet". Je reste beaucoup retourner dans ma chambre à regarder l'absence de ma valise qui a quitté sans moi : elle a ses choses à faire et à vivre. Prends l'exemple de ta valise et prépare un sac de voyage. Après sacado, c'est pudeboulot et dodo. Après dodo c'est demain.
Demain il y a une réunion avec mon équipe d'explosion de cerveau. J'espère ne pas sous-exploser devant eux. Je peux exploser toute ma part et au pire, c'est pour ça que je suis à l'école. Comme le dit la devise de l'établissement : Humilité, apprentissages et toilettes publiques.

Un gros détour de bon sens au gros sel, je vous l'accorde : Je rachète ma pertinence en vous écrivant que la météo était changeante aujourd'hui mais que la finale est le fun (ça veut dire du soleil pour mon cul : le beau bourgeon de printemps de mon cul).

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