
Amis a-analphabètes, bon matin.
Il se trouve que j'y étais à ce café où vous n'étiez pas. Il y avait des avortements gratuits l'autre côté de la rue, à l'autre "autre" côté c'était l'échafaudage d'un trottoir. Pas grand chose sinon l'ambiance pompeuse à la Brel d'un drogué qui était moi. Puisque le café, mes chères mamans, c'est une drogue.
Indice de vieillissement de ma population c'est que je me plaît à être assis au coin de la rue, complètement dopé au C8H10N4O2. Cette modification de ma structure de bandeau pirate me permet la lecture malgré le flots interrompus d'ambulances qui bousculent, écrasent et dégustent les familles de bitumes en promenade.
Les oiseaux se racontent des blagues plus grasses que le kébab de la veille pendant que je suis sac-à-surprises d'arriver à me concentrer ; me concentrer à écouter un mort me parler d'aventure.
«Il y eut un temps où le voyage confrontait le voyageur à des civilisations radicalement différentes de la sienne et qui s'imposaient d'abord par leur étrangeté. Voilà quelques siècles que ces occasions deviennent de plus en plus rares. Que ce soit dans l'Inde ou en Amérique, le voyageur moderne est moins surpris qu'il ne reconnaît. En choisissant des objectifs et des itinéraires, on se donne surtout la liberté de préférer telle date de pénétration, tel rythme d'envahissement de la civilisation mécanique à tels autres. La quête de l'exotisme se ramène à la collection d'états anticipés ou retardés d'un développement familier. Le voyageur devient un antiquaire, contraint par le manque d'objets à délaisser sa galerie d'art nègre pour se rabattre sur des souvenirs vieillots, marchandés au cours de ses promenades au marché aux puces de la terre habitée. » - Tristes tropiques, Tit-Claude à Lévi plein de Strauss
Quatre paires de cheveux blancs de terreur plus tard, j'enlève l'ectoplasme de dessus ma frayeur pour mieux regarder ses paroles. Elles sont en résonance avec l'état chimique modifié de mon cerveau, tant mieux pour rien car.
Cette nuit, j'ai rêvé que je me droguais à l'héroïne et je décidais d'arrêter aussi. L'aiguille à cassée pour me permettre de me remettre les idées en place. Je ne suis pas fan d'interprétation des rêves... mais je suppose que ça veut dire que je fais confiance au mince structure métallique qui pique.
Le musée? Grand. Très. Jamais trop parce qu'au pire on fait du vélo et qu'au plus grand pire, on fait du bus ; ne me forcez pas à l'incrémentation spatiale de nouveau.
J'ai réussis à sourire une photo d'une carte d'accès donc, à ce musée. C'est un début de majestueux et un complet sport d'inspirant. Ça fourmille de visiteurs et de guides qui s'encrassent dans une folie de génuflexions en révérence. C'est courtois, beau et artificielle.
"Toi tu parles avec les animaux, y t'ont dit qu'la musique est trop forte"- Débouler ensemble, Avec pas d'Casque
Je n'ai visité que quelques salles d'exposition dont : Le CH2O et la course à pied / Tutoie-moi scie mécanique / La race c'est blanc / Sandwich d'abribus ; sandwich d'autres choses.
J'entends bien revoir le tout puisque mon questionnaire semble touffu tout flamme de questions sur ces dernières salles. Le tout est de bien organiser mon temps pour éviter une panique machiste. Pas de pression au menu sinon en bière.
Viendriez-vous faire un tour de melon?