21 juin 2010

qui-a-t'il au bout de mes jambes?

Voilà plus de 20 minutes que je délire dans un pseudo allemand(ma langue imaginaire) avec de pures étrangères anonymes qu'il me sera impossible de retrouver : comme des chinois à Inverness il y a en 2006.. l'été. Ils et elles dormaient comme des humains sur un lit étroitement fréquenté.

Elles étaient gentilles....elles chantaient comme moi et l'ami Sam un jour de la session d'été 2008... et, charmé par la beauté de rien qui soit reproductible... je me suis laissé aller : au charme sans nom d'une rencontre restée belle et symétriquement anonyme. Des gens... principalement deux filles... comme dans une paire de ce qu'il vous plaira de mettre en paire de deux. Elles étaient autant là que des pommes sont devant moi au marché de Drummondville un jour de furet fin de semaine.

Ces dames sont une preuve qui vaut tout l'or du monde. Au confins d'une sensation: on trouve ces personnes qui vous sont chères. Maintenant, hier ou plus tard : ces gens qui ont fait une différence dans une ligne de vie aussi insignifiante, pollueuse, bruyante, réfléchie et inutilement risible à l'échelle de ce que je comprends.

Retrouvons maintenant la dame furet qui savoure la cornemuse. Du temps durant, je me suis furtivement et furet trouvé à la limite celtique d'un espagnol à cœur de souffle... il était aussi beau qu'une barbe taillée existe de manquements. Juste suffisamment longtemps pour tombé sur des humains qui soit "elles" et amatrices de cette langue de chanson trop belle. Inutilement acceptée et charme d'une réalité qu'on suppose distillée... quoi qu'elle existe. Chanson en un premier temps... et : convaincu d'avoir vaincu un ennemi dont on serre la main tellement on ignore son existence : conversation sans queue ni celle d'un voisin dérobé.

Exister n'est pas douter : c'est accéder au doute avec confiance d'avoir vécu une vérité.

"Elles" étaient vraies...ne sont pas les seules ni les premières à causer : questionnement, émerveillement et joie.

C'est le lot des humains de me ressembler, de m'inspirer et de me faire sentir en haut ou en bas.

Soyez humains et acceptez, peut-être, les sentiments qui vous sont dévolus. Sinon vous aurez la diarrhée dans un monde ou dans l'autre.

C'est la musique à bouche.

***Ce message vous a été offert par "Johnny Walker-Red Label" qui vous rappelle que la modération ça goûte l'eau***

2 commentaires:

  1. «Exister n'est pas douter : c'est accéder au doute avec confiance d'avoir vécu une vérité.
    ...

    Soyez humains et acceptez, peut-être, les sentiments qui vous sont dévolus. Sinon vous aurez la diarrhée dans un monde ou dans l'autre.»


    Peut-on se permettre d'avoir la confiance de la vérité imaginaire?
    Ou serait-ce une trop grande modification des sentiments humains?

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  2. Je ne sais plus.... j'ai oublié ce que je savais à ce propos.

    Si c'est accessible, c'est là. Si c'est là... c'est votre responsabilité.

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