29 mai 2010

La pression est un plat qui se mange pas.


Amis a-analphabètes, bon matin.

Il se trouve que j'y étais à ce café où vous n'étiez pas. Il y avait des avortements gratuits l'autre côté de la rue, à l'autre "autre" côté c'était l'échafaudage d'un trottoir. Pas grand chose sinon l'ambiance pompeuse à la Brel d'un drogué qui était moi. Puisque le café, mes chères mamans, c'est une drogue.

Indice de vieillissement de ma population c'est que je me plaît à être assis au coin de la rue, complètement dopé au C8H10N4O2. Cette modification de ma structure de bandeau pirate me permet la lecture malgré le flots interrompus d'ambulances qui bousculent, écrasent et dégustent les familles de bitumes en promenade.

Les oiseaux se racontent des blagues plus grasses que le kébab de la veille pendant que je suis sac-à-surprises d'arriver à me concentrer ; me concentrer à écouter un mort me parler d'aventure.

«Il y eut un temps où le voyage confrontait le voyageur à des civilisations radicalement différentes de la sienne et qui s'imposaient d'abord par leur étrangeté. Voilà quelques siècles que ces occasions deviennent de plus en plus rares. Que ce soit dans l'Inde ou en Amérique, le voyageur moderne est moins surpris qu'il ne reconnaît. En choisissant des objectifs et des itinéraires, on se donne surtout la liberté de préférer telle date de pénétration, tel rythme d'envahissement de la civilisation mécanique à tels autres. La quête de l'exotisme se ramène à la collection d'états anticipés ou retardés d'un développement familier. Le voyageur devient un antiquaire, contraint par le manque d'objets à délaisser sa galerie d'art nègre pour se rabattre sur des souvenirs vieillots, marchandés au cours de ses promenades au marché aux puces de la terre habitée. » - Tristes tropiques, Tit-Claude à Lévi plein de Strauss

Quatre paires de cheveux blancs de terreur plus tard, j'enlève l'ectoplasme de dessus ma frayeur pour mieux regarder ses paroles. Elles sont en résonance avec l'état chimique modifié de mon cerveau, tant mieux pour rien car.

Cette nuit, j'ai rêvé que je me droguais à l'héroïne et je décidais d'arrêter aussi. L'aiguille à cassée pour me permettre de me remettre les idées en place. Je ne suis pas fan d'interprétation des rêves... mais je suppose que ça veut dire que je fais confiance au mince structure métallique qui pique.

Le musée? Grand. Très. Jamais trop parce qu'au pire on fait du vélo et qu'au plus grand pire, on fait du bus ; ne me forcez pas à l'incrémentation spatiale de nouveau.

J'ai réussis à sourire une photo d'une carte d'accès donc, à ce musée. C'est un début de majestueux et un complet sport d'inspirant. Ça fourmille de visiteurs et de guides qui s'encrassent dans une folie de génuflexions en révérence. C'est courtois, beau et artificielle.

"Toi tu parles avec les animaux, y t'ont dit qu'la musique est trop forte"- Débouler ensemble, Avec pas d'Casque

Je n'ai visité que quelques salles d'exposition dont : Le CH2O et la course à pied / Tutoie-moi scie mécanique / La race c'est blanc / Sandwich d'abribus ; sandwich d'autres choses.

J'entends bien revoir le tout puisque mon questionnaire semble touffu tout flamme de questions sur ces dernières salles. Le tout est de bien organiser mon temps pour éviter une panique machiste. Pas de pression au menu sinon en bière.

Viendriez-vous faire un tour de melon?

24 mai 2010

Boum Bam et vachier ton tympan


Ça explose de partout ici. C'est un bruit sourd (une expression de roman jeunesse peut-être). Une particularité agréable et violente (l'hyperbole aussi appartient au roman jeunesse)(dénigrer des romans jeunesses tient plus du pédant de CÉGEP)(exagérer sur le cas du cégepien est la première étape de la parole chez l'humain moyen (moyen au sens où sa craque de fesse concorde avec le centre de la gaussienne)).

Il y a le silence d'une morgue en plastique d'halloween de pharmacie ..... et demain c'est le premier novembre. Les rues s'épuisent au soleil à trop chercher comment se vider encore plus. L'humain qui la piétine la semaine durant s'en est allé. À croire qu'il y avait un suicide collectif et qu'il n'y a que le gars à vélo là-bas et moi qui n'étions pas invité.

Je me lave le pelage pourtant. Je ne pue pas beaucoup. Mes glandes oui et après. On en furet pas tout un plat. Mes excuses.

Peu importe s'il n'y a plus personne entre les murs de brique de la ville :
première visite de musée demain. Je prends des photos s'il y a des cadavres et/ou des épées et/ou une combinaison des deux avec un membre du groupe KISS. J'avais tellement hâte de commencer et m'y voilà. Je fais le serment de porter possiblement des culottes demain donc.

Cherchons la corrélation culottes-pertinence.... elle est partie par là.

Moi je fil tout droit à travers la nuit : Le moteur sent l'huile à volonté et la noix de coco.

20 mai 2010

Les travesties à rainures

oui, mais il faut tout de même admettre le standard non-dit au moins que non-partagé, suite à quoi oui.

19 mai 2010

L'entropie du moindre effort

Supposons qu'on détienne suffisamment de ressource pour établir une cartographie complète de l'attitude envers le consommateur à travers un pays. Supposons que c'est pour vrai. Supposons qu'un pays comme la France existe. Affairez-vous à établir cette cartographie et saignez des yeux.

Des gens en moto qui roule sur du blé en klaxonnant des produits laitiers. Je pouvais les voir au loin alors que mon indécente piraterie tirait à sa fin. Ne pas faire de bruit durant tout le trajet, aucune plainte ni même de réflexions désobligeantes envers les odeurs et leurs responsables. Le perver soleil du matin dont on déteste décrire la luminosité se pointe par le fenêtre pour venir crever des yeux passagers et les miens. À quoi, de suite, je me retourne pour effectivement voir les motocyclistes. Ceux-là qui me semblent plus gros une fois sur un coin de fermeté, la terre.

La grosseur : il ne s'agit pas de peur. Il s'agit d'être plus sage et de savoir quand courir... il y aurait donc ignorance partout en cet endroit puisque personne ne fait course ici. On marche, on tétine de l'herbe entre ses lèvres, on fait semblant de vouloir rappeler son chien, on discute avec un collègue de travail pour ne pas voir le travail qui confère le collègue.

Curieux endroit aux contours familiers, ça goûte pas mal du tout. Reste à savoir si je peux maintenir le rythme des découvertes car l'examen au retour m'attend déjà : "Où étais-tu? Pourquoi? Répète sans nourriture dans ta bouche cette fois."

J'ai tout un deltaplane de justifications à construire pendant que je suis ici. "J'ai découvert et exploré par accident" pourrait être une armature intéressante à mon aéronef il me semble.

Un chien qui mange un chien qui mange.

Il fait beau soleil dehors alors je salutationne mes amis les banquiers de l'autre côté de la rue et retourne faire un somme furet : 20 heures par jours valent mieux que 19 qui, elles-mêmes, valent mieux dans l'esprit que sous les yeux.

Prenez soin de vos sommeils.

18 mai 2010

Les départs : ça sexe.

À ne plus savoir quoi redouter par fatigue, on se fatigue.

Je doit être honnête avec vous : je ne sais plus le temps qu'il me faut... considérer le moment d'écriture ou le moment de distribution?

Aéro-furet me propose, en échange de 3 chiens d'aveugles de chiens aveugles, 24h d'internet. Je ne puis me le permettre et c'est pourquoi mes cuisses chauffent : je vous tape le tout en direct de mon gras de jambon. Vous ne le saurez que plus tard. Ça et aussi vos problèmes digestifs et aussi : ricanes-moi le visage.

C'est inauthentique peut-être?

"[...] tu confonds un peu tout, tu fais un amalgame entre la coquetterie et la classe, tu es fou[...]"-La classe américaine

Je ne le sais pas et je sais encore moins comment vous dire les vides qui viennent à l'instant. Entendons-nous : vivons le barycentre de la décision sur la petite mélodie faciste qui m'habite là. On utilisera le présent à l'avenir (retenez ce cruel roulement de cymbales car j'aime).

Alors, un nouveau départ qui fait du slalom jusqu'ici dans la page hache-t'es-aime-elle. Toujours pas de, mes fouineux fourbeurs de faussetés, nouveaux développements niveau paperasse de sortie : je suis prisonnier d'une indifférence froide de papier.

Positivement parlant par la bouche : j'héberge une cheminée! Depuis cette fin de semaine, elle besogne et dorlote ma trachée. J'apprécie sa présence quoiqu'elle soit plutôt demandante le matin venu avant venant.

Mais comme je coupablibliblise de ne pas vous dire le stress qui m'habite... quelques minutes et je saute illégalement à bord du destrier (oui : intra-chevalin) qui me mènera à l'aventure scolaire. Voici mon plan pour ne pas me faire pincer les fesses que je n'ai pas : Invisibilité extrême et calme de cathédrale, ajouter du sel au goût et laisser figer 30 minutes au réfrigérateur. Servir à température pièce.

Je sais qu'il est tard (si c'est le cas) mais je demandais si vous preniez les aveux...? Voilà le mien : ma valise me manque, métaphysiquement parlant.

Allez dans la paix de mon dos humide,
bisous.

11 mai 2010

Aunt Jemima, voilà mon autre joue.


Ma face, qu'on me la redonne. Redonnez sinon je mange votre ghetto blaster et tout les punks accrochés dessus.

Je ne suis pas de nature combative et pourtant j'ai dû batailler avec la bille d'un stylo qui m'a refusé de signer. Ni combatif ni combattant alors. Je ne peux pas comptabiliser là-dessus, capitaliser l'échec.

Aspect comptabilité donc : les comptes ne sont pas bons puisque maman furet à refusé de signer mon papier de sortie scolaire. Avec un stylo ou un sourire d'ailleurs, tous étaient absents. Je ne serais cependant pas, rassurez-vous friables grands-mères, cloué sur place pendant que mes compagnons flirtent avec la découverte des corps terreux. Je serai moi aussi de la partie puisque j'embarque à bords d'un illégal transport d'intention. La pertinence s'apprend et j'ai donc encore droit à ma part d' «im» dans la même farine pédagogique. J'envisage m'en offrir le moment opportun à la porte venante : Dimanche qui vient dans de belles grandes bottes de bientôt.

"And then came a sound. Distant first, it grew into castrophany[...]"- Fire coming out of the monkey's head, Gorillaz

Encourage toi petit furet, si tu n'arrives pas à mettre tes culottes.. au moins tu ne t'attristes pas de te balader sans. Une simplicité extra-volontaire d'amour propre qui perd son sens dans la barbe qui t'abandonne, c'est la faute à la margarine madame.

Exercice #12b :
L'autre s'approche et siffle un air que je ne connais pas, engage une conversation avec quelqu'un que je ne connais, parle de quelque chose dont j'ignore tout. Je ne suis même pas témoin de la scène et je n'en fais pas la narration.

Exercice #12a :
J'aurais dû précéder le #12b ; c'est un grave manque que je ne manque pas de vous faire savoir.

*Fin des exercices*

C'est bientôt réunion des anciens fœtus, juste avant mon départ. On parlera placenta, on boira des cris de mères en plein buzz de douleur. Réunion et ensuite hop : retour sur les planches du travail pour une sortie dont j'ai hâte de vous parler. Ça ressemblera à ceci : «Aujourd'hui j'ai mangé A B C, vu D E F, parlé G H I et vous emmerde avec mon banal récit de A B C D E F G H I. Saviez vous que X a vomit son B sur les petits E ?»

Exemple récital bien ficelé et vous voilà mes esclaves attentifs. Ouvrez bien grand vos oreilles... assez pour que vos yeux puissent lire.

je vous aime probablement,
moi

8 mai 2010

Assiduité et lipo-faction

Il semblerait qu'on ne peut pas déconstruire une mère de famille. La dernière que j'ai bousculée m'a d'ailleurs semblé très pincée ; sa voie aiguë, son ventre grave d'enceinte et le mépris dans sa non-poignée de main. Sans rancune : tu vas mourir méchante chipie... c'est une question de temps ou de choléra ou d'un mélange des trois.

"George est un fasciste de merde. Un fasciste de merde !" -La classe américaine

À bien y penser : j'ai pas bousculé la dame. C'est quoi son "rap-rappppport" de "prob" à elle?

C'était vendredi soir : musique, sexe-imaginaire de pré-pubère de 28 ans... et moi qui danse trop proche de la dite paire d'ovaire. Tu parles d'un démotivateur à danse: s'imaginer un bébé qui ne se noie pas dans le ventre d'une hydrocéphale qui fleuve son wanna-flo.

"But we ran into a bear. That was even more of a buzz kill."-Mitch Hedberg

Après un affiler de couteau je tranche des documents de sortie scolaire. ..ne nous tiendrez pas responsable si votre enfant fond dans la lave.... dispensez de toutes implications légales....

Les documents : Angoisse de fin de bourgeoisie si je pouvais l'écrire ce mot bougre. Bientôt terminé, je pense fort bien être fort bien tiré d'affaire bientôt et bien.

J'aime à savoir la pertinence requise pour la sortie et tout ce que je me permet de cohérence pour y arriver. C'est le métier qui rentre. C'est l'école qui m'enseigne.

C'est mon nez qui pique surtout.

4 mai 2010

Acte d'existence

J'ai battu l'autobus ce matin.
Je soupçonne par contre qu'elle avait oublié de me devancer.
Elle aime pourtant se faire rater par "insérer victimisation ici".
Je garde cependant le bénéfice du doute de mon côté de la clôture de fierté.

Ça valait la peine de ne pas raté l'explosion de cerveau. Mes collègues et moi avons réglé la température de la pièce à "suffisamment pour suer de la moustache si tu ris trop fort" suite à quoi la valse a dansé deux heures durant. Explosion(s)(es)(éesés) oui.

L'inspiration du débutant, ne s'estompe pas et mes glandes de furet brillent sur "insérer discussion sur un mât de bateau et utilisation du mot azur sur lit de voix grasses". Me voilà encore charmé madame, monsieur, hermaphrodite... par l'idée fausse de comment pourrait s'élever ma perception de moi-même si je trouvais la sortie académique : Un film pour toute la famille.

Sinon j'ai su que ma valise était en vie et bien portante (de je ne sais quelle substance que je souhaite licite : prions Sainte-Véronique... sainte patronne des photographes et beau nom pour une chanteuse pop-urbaine). Elle existe toujours.Ça ma fait, littéralement, un velour en dedans. C'est de peu d'intérêt pour un furet(incarnation accessoire de velour) : laissez mon système nerveux sous le choc vous en glisser un mot.

Et les bagages anorexiques (encore) flirtent avec mon lit qui flirte avec l'idée que j'y réfléchisse 8 heures de temps à des choses impossibles, les yeux fermés, à compter les phases de sommeil pour m'endormir. (ce n'est pas vrai bien entendu, c'était juste pour le style... je regrette la tentative : je ne me souviens d'aucun rêve)

"If you can't sleep, count sheep. Don't count endangered animals. You will run out."-Mitch Hedberg

3 mai 2010

Faut mettre de l'encre dans son stylo

L'été, l'école est fermée.

J'ai signé l'inscription sur le sourire du monsieur qui m'a tendu les explications.

Après une journée de lecture et de discussions mondaines, je constate l'état zombifique de l'établissement : Plus vide de vie que de mort mais une impression de soif de cerveau malgré tout.

Est-ce que j'ai aimé? Oui puisque non stress. Zéro pipi nerveux. Oui parce que l'école pleine de gens gentils, c'est comme l'école à la maison si ta famille peut se faire aimer par toi.

Bientôt, mon trimaran musical et moi, nous partirons pour l'aventure. Une sortie scolaire en terrain horizontal et/ou montagneux. Le trimaran est un mensonge en passant.

"[...] it's land so that means it's... you know... like dirt ... that's... horizontal"-Mitch Hedberg

J'avais pas oublié la routine temporelle. Je la réincorpore avec un sourire et presque confiance.

"Retourne ton dos" que je me dis alors qu'en fait je pense à ma tête/cou et là je discute de la sortie scolaire: "Regarde les bagages vides de vêtements. Tu ne pourras pas t'habiller de bonnes intentions petit furet". Je reste beaucoup retourner dans ma chambre à regarder l'absence de ma valise qui a quitté sans moi : elle a ses choses à faire et à vivre. Prends l'exemple de ta valise et prépare un sac de voyage. Après sacado, c'est pudeboulot et dodo. Après dodo c'est demain.
Demain il y a une réunion avec mon équipe d'explosion de cerveau. J'espère ne pas sous-exploser devant eux. Je peux exploser toute ma part et au pire, c'est pour ça que je suis à l'école. Comme le dit la devise de l'établissement : Humilité, apprentissages et toilettes publiques.

Un gros détour de bon sens au gros sel, je vous l'accorde : Je rachète ma pertinence en vous écrivant que la météo était changeante aujourd'hui mais que la finale est le fun (ça veut dire du soleil pour mon cul : le beau bourgeon de printemps de mon cul).

2 mai 2010

Ouverture du trench coat



J'ouvre mon trench coat.

J'expose mes no parking à grand déploiement ; empêchez-les de stationnement.

"Welcome to Horsetown, here's a horse
Welcome to Horsetown
"-Horsetown, Crudbump, Drew

Bienvenue dans une pas ville à dos de trenchant coat.
Je rouli-roulant jusqu'au début des classes demain matin.
J'amorce demain la mèche du début d'édulcorant et de l'éducation que j'y cherche.

Vous voilà à regarder la moitié droite de la fermeture éclair de mon trench coat. Remarquez comme elle est disjointe de sa soeur de gauche.

À ce que vous voulez d'un mi-chemin entre les deux se trouvent : 2 canailles, 3 pleutres et mon papier d'inscription à l'école et la cousine de la première canaille et votre regard. Je devrai le signer, ce papier d'inscription, à la première heure demain matin suite à quoi j'intégrerai ma roue à aube, crayon en main. Crayons en mains si j'étais une bête de cirque ou un habile moyen homme.

J'aime l'idée de l'école et j'y fonce légèrement ; car trop vite et j'aurais l'air d'un mauvais spot de pub.

Demain matin, j'amorce ce que je peux d'un furet pertinent.